Maquillage permanent à Aix-en-Provence

La vraie différence se situe dans l’outil utilisé :
Le microblading se réalise avec une lame manuelle. Le geste dépend entièrement de la main de la praticienne, ce qui demande une maîtrise parfaite. Mal réalisé, il peut être cicatriciel et fragiliser la peau. Avec cette technique, on obtient surtout un effet poil à poil, mais le résultat reste superficiel et éphémère, nécessitant souvent des retouches tous les 6 mois.

Le maquillage permanent, lui, se pratique avec un dermographe (comme un tatoueur, mais avec des aiguilles ultra-fines adaptées au visage). Cet outil fonctionne grâce à une vitesse et des vibrations qui permettent un geste plus régulier, plus précis et surtout plus durable. On peut ainsi réaliser non seulement du poil à poil, mais aussi des techniques poudrées, ombrées ou mixtes. Les pigments sont implantés dans la jonction dermo-épidermique (entre le derme et l’épiderme), ce qui garantit un rendu plus net, uniforme et stable dans le temps.

En résumé : le microblading est manuel et superficiel, tandis que le maquillage permanent est réalisé avec un appareil de haute précision, offrant plus de possibilités, de sécurité et de tenue.

Le maquillage permanent a une durée de vie longue. Avec le temps, il peut simplement s’éclaircir et se ternir, donnant une impression d’atténuation.
La vitesse de cette évolution dépend de plusieurs facteurs :

• L’exposition au soleil et aux UV

• La régénération naturelle de la peau (chaque organisme est différent)

• Les soins post-acte et l’entretien régulier

• La zone traitée (sourcils, lèvres, yeux…)

En résumé : le maquillage permanent ne disparaît pas totalement. Il reste toujours visible, mais peut perdre en intensité et en éclat avec les années. C’est pourquoi des retouches ponctuelles sont recommandées pour raviver la couleur et garder un résultat toujours frais et harmonieux.

Quand tu viens en séance, on commence toujours par un petit entretien : je te pose des questions pour bien comprendre tes attentes, ton style au quotidien, ce que tu veux… et surtout ce que tu ne veux pas. Tu peux même apporter des photos si tu as une idée précise du résultat.

Ensuite, je réalise le tracé : c’est une étape clé qui permet de projeter le futur résultat. On prend le temps de l’ajuster ensemble jusqu’à obtenir une symétrie et un rendu qui te conviennent parfaitement.

Une fois le tracé validé, on passe à la pigmentation. À la fin, je t’explique toutes les recommandations à suivre pour bien cicatriser. Et pour que tu ne sois pas perdue, tu repars toujours avec une petite pochette récapitulative contenant toutes les consignes écrites.

En résumé : on prend le temps, on valide tout ensemble, et tu repars rassurée avec toutes les informations nécessaires.

La retouche au bout d’un mois est indispensable car elle permet de parfaire le résultat.

Il faut savoir que la peau est un organe vivant : après la pigmentation, elle fait naturellement son
travail de rejet et peut absorber ou estomper une partie du pigment. C’est seulement après
environ 4 semaines que l’on voit le résultat définitif.

La retouche permet donc de :

• Combler d’éventuels petits manques
• Ajuster l’intensité ou la couleur si nécessaire
• Fixer durablement le résultat

→ Cette retouche est toujours incluse dans le tarif initial.

La douleur est propre à chaque personne, car nous n’avons pas toutes la même sensibilité. Elle peut aussi varier selon votre fatigue, votre cycle menstruel ou même votre niveau de stress.

Pour vous rassurer :
Le maquillage permanent se fait avec de toutes petites aiguilles (0,25 mm par exemple), qui restent en surface de la peau. La sensation est donc généralement très supportable.
Et pour vous donner une idée : c’est bien moins douloureux qu’une épilation au fil !

En résumé : c’est plus impressionnant que réellement douloureux, et dans l’ensemble, ça se supporte très bien.

Le maquillage permanent s’adresse à toutes les personnes qui aiment prendre soin d’elles et souhaitent se simplifier la vie au quotidien.

Côté esthétique : il permet d’avoir des sourcils nets, des lèvres redessinées ou un trait d’eyeliner impeccable, sans effort. C’est un vrai gain de temps et un atout beauté au quotidien.

Côté réparateur : c’est une solution précieuse pour corriger certaines particularités comme :

• une asymétrie du visage,

• une perte de densité ou un manque de pigmentation,

• les conséquences d’un traitement médical (comme la chimiothérapie),

• l’alopécie, la pelade ou certaines maladies de peau.

Que ce soit pour sublimer ou pour réparer, le maquillage permanent est une solution magique qui s’adresse aussi bien aux femmes qu’aux hommes.

Il existe plusieurs situations où le maquillage permanent ne peut pas être réalisé, soit de façon temporaire, soit de façon définitive.

Les principales contre-indications :

• Grossesse et période d’allaitement

• Infections en cours sur la zone à traiter : herpès ou “bouton de fièvre” (pour les lèvres), conjonctivite (pour les yeux), plaies ouvertes, eczéma, éruptions cutanées

• Prise d’alcool ou de drogues

• Traitement en cours à base de vitamine A ou acides de fruits

Autres précautions :

• En cas de traitements médicaux lourds (comme une chimiothérapie) ou de maladies spécifiques, un accord médical écrit est indispensable.

• En cas d’allergie :

  • si c’est une allergie connue au latex, il suffit simplement de le préciser afin que j’utilise des gants adaptés (nitrile).

  • en revanche, une allergie à un composant de pigment ou à un produit utilisé lors de la séance est une véritable contre-indication, car la réaction pourrait être sérieuse.

En résumé : le maquillage permanent est une technique sûre, mais certaines situations exigent de reporter ou d’éviter la prestation. Lors de la consultation, toutes ces informations sont passées en revue pour garantir votre sécurité.

Contrairement à certaines idées reçues, tu pourras sortir de ta séance et retourner travailler sans souci.

Les peaux les plus sensibles peuvent présenter un peu de rougeur juste après, mais cela s’atténue très vite (et avec un correcteur, ça disparaît immédiatement).
Sur certaines zones, comme les lèvres ou les yeux, un léger gonflement peut apparaître et durer jusqu’à 48 h.
La couleur est parfois plus intense au début (surtout pour les lèvres), mais elle s’adoucit naturellement au fil de la cicatrisation.
Pour les sourcils, je choisis toujours une teinte adaptée afin que le rendu soit déjà très naturel dès la sortie.

Bref, aucun risque de “choc visuel” : tu ressors avec un résultat harmonieux et présentable, et les petits effets secondaires disparaissent rapidement.

Après une séance de maquillage permanent, les soins sont essentiels pour garantir une bonne cicatrisation et un beau résultat durable.

Voici la routine à suivre pendant la cicatrisation (environ 5 à 7 jours, le temps que les petites croûtes tombent naturellement) :

• Nettoyage doux : matin et soir, prends une compresse légèrement humidifiée à l’eau tiède et passe-la délicatement en mouvement circulaire sur la zone. Cela permet de nettoyer et d’éliminer l’excédent de crème.

• Séchage : tamponne doucement avec un mouchoir propre jusqu’à ce que la zone soit bien sèche.

• Application de la crème : applique une couche très fine de crème cicatrisante. Il est important de ne pas en mettre trop : la peau a besoin d’être hydratée mais pas “nourrie”. Une couche fine aide le pigment à bien tenir.

À éviter :

• Soleil, sauna, hammam ou piscine

• Immersion totale de la zone tatouée

• Gratter les croûtes : elles doivent tomber seules pour que le pigment se fixe correctement

→ Après la chute des croûtes, la zone peut sembler très claire, presque comme si le pigment avait disparu. C’est normal : le pigment “remonte” progressivement et le résultat définitif apparaît au bout d’environ un mois.

Contrairement à ce que l’on entend parfois, il n’est pas nécessaire de faire des retouches chaque année. Au contraire, des retouches trop rapprochées risquent de surcharger la peau en pigments, ce qui peut finir par altérer la transparence et la luminosité du maquillage permanent.

→ Mon conseil :
Il n’existe pas de délai “idéal” valable pour tout le monde. La bonne fréquence, c’est la vôtre. Dès que vous trouvez que votre maquillage permanent est devenu trop terne ou trop estompé, c’est le moment de programmer une retouche.

Que ce soit après 1 an, 3 ans ou 5 ans, peu importe : l’essentiel est d’écouter votre peau et votre ressenti, pour conserver un résultat toujours naturel et élégant.